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Chaire de recherche sur le Québec contemporain

Le Québec vu du Mexique

Le campus principal de l'Université autonome du Nuevo Leon.
Le campus principal de l'Université autonome du Nuevo Leon.

Simon-Olivier Lorange

Mai 2006. À la suite d'une recontre des chefs de gouvernements des Amériques, le gouverneur de l'État mexicain du Nuevo León, José Natividad González Parás, signe avec le premier ministre Jean Charest une entente de coopération qui couvre les secteurs de l'éducation, de la culture et du développement économique.

Reconnaissant notamment que «les échanges académiques sont un moyen privilégié mis à la disposition de deux sociétés désireuses de mieux se connaître et de renforcer leurs liens», les deux États ont ainsi jeté les bases d'une association qui s'annonçait déjà fort prometteuse.

C'est dans le même esprit que voyait le jour quelques mois plus tard la Chaire d'études et de recherche sur le Québec contemporain. L'Université de Sherbrooke et l'Université autonome du Nuevo León (UANL) entretenant déjà à ce moment des relations dans le domaine scientifique, il allait de soi que les deux institutions deviennent les membres fondateurs du projet et que la maison d'enseignement mexicaine en devienne l'hôtesse. Celle-ci, située dans la ville de San Nicolás de los Garza, dans la banlieue immédiate de  Monterrey, est la troisième université en importance au Mexique.

Mario Laforest est vice-recteur associé et directeur de l'Agence de relations internationales de l'Université de Sherbrooke.
Mario Laforest est vice-recteur associé et directeur de l'Agence de relations internationales de l'Université de Sherbrooke.

«La mise en place de la chaire a constitué le tout premier projet concret du volet éducation de l'entente, explique Mario Laforest, vice-recteur associé et directeur à l'Agence des relations internationales de l'UdeS (ARIUS), et cofondateur de la chaire. Son objectif principal est de faire connaître les réalisations québécoises en formation et en recherche : «Nous mettons donc en valeur les expertises de l'UdeS, certes, mais aussi plus largement celles d'autres universités.»